- coruscation
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⇒CORUSCATION, subst. fém.Vx et littér. Éclat lumineux vif et passager. La coruscation d'un météore. Jamais la pauvreté des couleurs chimiques n'avait ainsi fait jaillir sur le papier des coruscations semblables de pierres (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 79). L'éclat de la mer et ses coruscations enflammaient les lointains (LA VARENDE, Heur. Humbles, Les Pèlerins d'Argentan, 1942, p. 38).Rem. Ac. 1798 et Ac. 1878 et qq. autres dict. gén. attestent le mot comme terme de phys., ou terme sc., mais ce mot n'est pas attesté dans les dict. techn. de la documentation.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Fin XIIIe-début XIVe s. [date du ms.] corruscation (Bible, ms. Bibl. Mazarine 311, f° 40 c ds GDF. Compl.) — 1542 (A. Sevin ds HUG.); 1343 [date du ms.] coruscacion(s) (MACÉ DE LA CHARITÉ, Bible, ms. B.N. fr. 401, f° 208a ds GDF. Compl.). Empr. au b. lat. coruscatio « action de briller, fulguration, éclair ». Fréq. abs. littér. :2.
coruscation [kɔʀyskɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. Fin XIIIe-déb. XIVe; bas lat. coruscatio « action de briller, éclair », de coruscare « étinceler ». → Coruscant.❖♦ Littér. et rare. Vif éclat de lumière. || La coruscation d'un météore.0 Le bateau en route vers le sud. Devant lui l'immense système stellaire d'Orion. Mon étoile ! Non pas une étoile seulement mais la coruscation au troisième étage du ciel de ce corps fait de feux.Claudel, Journal, janv. 1917.
Encyclopédie Universelle. 2012.